Résumé

Évolution de la pensée de gauche : Plan général de l’exposé

La métamorphose de l’idéologie peut être divisée en trois espaces :

  • Première période : A la recherche de “l’homo-pro-sovieticus”
  • Seconde période : La charnière. Le communisme et la résistance dans la seconde guerre mondiale
  • Troisième période : La France maillon faible des démocraties occidentales, crise du système éducatif et rupture culturelle

Résumé :

La Gauche française piétine dans une mondialisation qui galope. La noble idéologie marxiste sous la pression des événements de l’histoire s’est abîmée dans le nihilisme et  l’immobilisme. La tutelle idéologique exercée par l’URSS pendant plus d’un demi siècle a façonné un ordre moral dont le PS n’arrive pas à s’extraire. Cet essai fait une relecture de l’histoire du 20ème siècle à partir de la révolution russe pour montrer comment en France les intellectuels, le syndicalisme et l’éducation nationale se sont mis au service des intérêts soviétiques. L’analyse de la  politique stalinienne avant 1941 éclaire d’une lumière nouvelle le désastre pour l’Europe de l’Ouest que fut le second conflit mondial dont l’Allemagne et la France sortirent exsangues et le communisme auréolé de gloire. Plus tard, après Yalta, pendant la guerre froide, l’URSS, forte des succès obtenus par le Kominterm (organe de l’international socialisme) a choisi logiquement la France comme maillon faible des démocraties occidentales. Les cibles prioritaires d’une destruction systématique furent la culture, l’économie et l’éducation.  L’implosion de l’empire communiste n’a pas affecté en France le fonctionnement de ces machines à détruire qui continuent encore de nos jours à faire ce pourquoi elles avaient été créées. L’auteur montre comment une grande idée philosophique, au fil de l’histoire, a déviée vers un gauchisme suicidaire et progressivement vers une négation des valeurs héritées de 2000 ans de culture judéo-chrétienne et des Lumières. Cet héritage s’effrite dans l’indifférence quasi générale, supplanté par une culture de  l’immédiateté, de la spontanéité et de la haine de tout ce qui ne se conforme pas à la pensée unique. Le PS, dans cette descente aux enfers, pour survivre a cru pouvoir emboîter le pas aux discours de la gauche extrémiste dont le PC des années 60 nous a donné l’exemple.  Héritier d’un vide idéologique, orphelin d’idée, il s’abîme dans des luttes internes tout en réanimant les vieux slogans pour satisfaire une base désorientée et anxieuse. Le dernier chapitre de l’essai est consacré aux vicissitudes de l’éducation Nationale. Hyper politisée, elle reste le siège des bastions du PC dans l’enseignement primaire et du PS dans le secondaire et le supérieur. Pourtant l’avenir de la France repose sur l’éducation de ses enfants. Le PS pourrait y trouver là un gisement d’idées pour une renaissance mais il doit avant se purger des séquelles idéologiques qui font de la Gauche française et du PS en particulier les premières victimes de leur propre action.